Marre marre

Il y a des jours, comme ça, qui commencent mal et qui continuent de la sorte. Des jours où, pourtant, on se réveille à côté de lui, on se dit qu'on s'aime fort, on se serre l'un contre l'aure. Des jours où, on sort d'un rêve tout doux : j'ai rêvé que j'allais chercher mon bébé -notre bébé- dans son landeau, un bébé tout beau et tout doux, qui m'a envahie d'une vague d'amour, de bonheur. Je suis allée dans le lit où il dormait, je m'y suis couchée avec notre bébé et il s'est réveillé, a fait des câlins au bébé, à moi. Nous étions tous les trois dans ce lit et j'étais envahie d'amour et de chaleur.

Puis la journée a commencé, sous la pluie. D'abord par un peit-déj trop sucré, avec ce sentiment que je connais si bien : pas faim mais pas envie de réviser, alors je repousse le temps en reprenant un peu de gâteau...et pourquoi pas un peu de pain et de confiture. Mais oui, bien sûr.

A la biblio de l'IUFM, j'ai trompé mon angoisse des maths avec la main dans le paquet de bonbons, alors que je n'en avais pas envie mais alors pas du tout.

Cet aprem, j'ai trompé ma fatigue avec ma main dans le paquet de biscuits. Alors que je n'en avais pas envie, pas du tout.

En fait, je ME trompe tout le temps, je me fais du mal parce que je suis fatiguée, j'ai sommeil, j'en ai marre du concours, je suis malade, je vais avoir mes règles, j'en ai marre des gens parfois. Je voudrais être dans une bulle, au soleil, avec simplement un livre et aucun stress.