Du vent dans mes mollets

Dimanche, rien ne s'était passé comme nous l'avions prévions et ce fut délicieux. Point de rivière ou de plage, nous nous sommes levés tôt puis nous avons traîné à l'appartement. En fin d'après-midi seulement, nous avons mis le nez dehors - il faisait encore chaud. Nous avons retrouvé C. à la terrasse d'un café, ils ont pris des sandwichs aux légumes grillés, moi seulement un pacalo. Puis nous sommes allés voir Du vent dans mes mollets, un très bon moment. J'ai souri, été émue (mais je n'ai pas pleuré je crois, où alors les larmes me sont montées quand j'ai entendu la chanson de Barbara lors du générique de fin). J'ai aussi beaucoup aimé la coiffure d'Isabelle Carré et j'aimerais oser la frange. Jeudi, j'étais allée chez le coiffeur et ce fut une première étape sur le chemin de la frange. Peut-être après le concours ? J'ai eu envie d'être plus féminine, de mettre des habits qui sont dans mon armoire depuis trop longtemps, de prendre soin de moi et de mon corps. Je n'ai plus envie de le détruire à coups de gâteau et de glace. Bon, en même temps, j'ai mangé beaucoup de bonbons mercredi dernier...

Après quelques jours de brouillard (les hormones !), j'ai retrouvé ma lucidité et mon calme. Je me sens bien. Malgré le dernier concours blanc dans deux jours. Malgré le vrai concours dans un mois. Malgré le chômage dès vendredi. J'aime ma vie, j'aime ce que je construis lentement mais sûrement.

Hier soir, nous nous sommes disputés. La fatigue, le stress, l'incompréhension. Peu de nouvelles depuis et pourtant, cela ne m'inquiète pas plus que cela. Je sais que ce n'est rien, que cela ne remet pas en question l'amour que l'on se porte.