La sieste
Cette semaine est passée à la vitesse de l'éclair. Certes, elle n'est pas terminé et il reste encore quelques après-midi de travail. Deux pour être exacte. Nous ne nous sommes peu vus depuis dimanche soir, contrainte de l'agenda chargé. Chargé en révisions, comme toujours. Et puis j'ai voulu m'imposer un rythme, sport - chorale après les après-midi intellectuels, soirée tranquille et coucher avant minuit. Alors dans cet emploi du temps, il y avait peu de place pour lui. Nous avons travaillé dans la même pièce hier et pourtant c'est comme si nous ne nous étions pas vus. Je crois qu'en même temps, je n'étais pas disponible. Et je crois aussi que je n'aime pas quand il se montre faible, qu'il me colle, me serre, m'étouffe, à cause du stress je pense. Je l'ai un peu évité, c'est vrai, pour mieux me retrouver. La promesse d'un week-end tous les deux, dans un petit village que nous avions visité, séparément, il y a quelques années (j'étais alors avec un autre amoureux)nous fera oublier cette semaine studieuse.